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Titre du blog : Actualité feminine
Auteur : youespace
Date de création : 20-02-2009
 
posté le 20-02-2009 à 11:30:17

La femme en surpoids

                                                  Définition

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Le surpoids correspond à une augmentation de la masse grasse pouvant aboutir à une obésité. On utilise comme référence le rapport poids (kg) sur la taille (m) au carré ou Indice de Masse Corporelle. On parle de surpoids, lorsque cette valeur est comprise entre 25 et 30. Au-delà de 30, on parle d'obésité.
Par exemple une femme de 1 m 65 sera considérée en surpoids au delà de 68 kg (69 / 1,652 > 25). Au-delà de l'esthétique, le surpoids a des conséquences à long terme sur la santé et augmente le risque de certaines maladies comme le diabète et les maladies cardiovasculaires. Les causes du surpoids sont multiples mais la principale raison reste souvent un déséquilibre entre les apports et les dépenses énergétiques.

                                   Ses besoins spécifique

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Maigrir est en théorie très simple, il suffirait de manger moins et de bouger plus. La pratique est toutefois plus complexe ! Cependant la femme en surpoids n'a pas de besoins nutritionnels spécifiques par rapport à une autre femme. Elle devra simplement, lorsqu'elle réduit ses apports caloriques pour mincir, veiller à maintenir des apports équilibrés en macronutriments (glucides, protéines, lipides) et suffisants en micronutriments (vitamines et minéraux).

                                              A retenir

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Trois alliés sont à privilégier dans ce domaine : les protéines, les fibres et les glucides complexes.

Les protéines (viandes, œufs, poissons mais aussi les produits laitiers, les produits céréaliers et les légumes secs), car elles ont un bon pouvoir satiétogène et aident donc à ne pas craquer entre les repas. De plus, les protéines sont importantes pour la préservation de la masse maigre (les muscles).

Les fibres présentes dans les légumes et les fruits, les produits céréaliers complets et les légumes secs car elles offrent la sensation de remplir l'estomac et retardent le retour de la sensation de faim. De plus, les fibres présentent l’avantage de ne pas apporter de calories ; il serait donc dommage de s’en priver !

Et les glucides complexes, que l’on retrouve dans les féculents (aliments céréaliers, légumes secs, pommes de terre), car ils constituent une excellente source d’énergie pour notre organisme. Ceux qui ont un index glycémique bas (pâtes, légumes secs, certains biscuits de petit déjeuner…) libèrent leur énergie de façon progressive, et peuvent donc vous aider, comme les protéines et les fibres, à résister au grignotage.

Enfin le dernier allié est l'exercice physique : les études montrent qu'aujourd'hui la population française mange moins, et pourtant elle grossit parce que notre mode de vie est de plus en plus sédentaire. L'activité physique (il n'est pas nécessaire de faire du sport de haut niveau pour se dépenser) aide la prise de muscle et la perte de poids sur le long terme, même si les résultats ne sont pas spectaculaires immédiatement après l'effort.
Essayer donc d’atteindre au moins l’équivalent de 30 minutes de marche rapide chaque jour !

                                                 En pratique 

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Au-delà de la perte de quelques kilos pris ponctuellement, il est en pratique parfois difficile de perdre durablement du poids, car cela implique des efforts sur plusieurs mois voire plusieurs années.

Il est essentiel d’être à l’écoute de son corps et d’apprendre comment manger moins sans être constamment affamé pour tenir son poids de forme sur le long terme. Savourer, prendre son temps, permet de retrouver les sensations de faim et de rassasiement. L’attention portée à l’alimentation n’est plus une parenthèse imposée mais une nouvelle façon de manger qui réussit.

Tous les régimes extrémistes ou monotones, même s'ils peuvent être efficaces à court terme, ne pourront pas être tenus sur le long terme sans risque de déficiences. Ceux qui sont trop restrictifs peuvent dérégler les mécanismes de contrôle de poids. Trop privé, puis suralimenté lors de « craquages » anarchiques, l’organisme se met à stocker plus. C’est le fameux effet « yo-yo » qui se traduit par 3 kg de perdus, 4 de retrouvés. Le véritable challenge n’est donc pas de perdre vite mais de perdre tranquillement et de se stabiliser pour de bon.

L’essentiel étant de rester en bonne forme, d’humeur rose, de continuer à partager les plaisirs de la table et de la convivialité en gardant une alimentation en phase avec ses goûts et son mode de vie. Et, dans tout les cas, il est déconseillé de descendre en dessous de 1200 kcal par jour. Par ailleurs, avant d’adopter un régime hypocalorique, il est recommandé d’en parler à un professionnel de santé (médecin traitant, nutritionniste…)

Le secret : il faut donc privilégier une alimentation diversifiée, équilibrée, à apports énergétiques réduits et opter pour un suivi médical afin de s’assurer de la réussite tant physique que psychologique du régime hypocalorique.

                      Les apports nutritionnels conseillés

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Les apports nutritionnels conseillés en vitamines et minéraux ne sont pas différents de ceux d'une femme adulte. En revanche les apports en énergie devront être diminués de façon variable selon les personnes en tenant compte de la consommation calorique avant le régime, des habitudes alimentaires, du niveau d'activité physique.